Le CECAFA muscle sa communication

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C’est au cœur de la capitale kényane, à l’hôtel Swiss Lenana Mount, que s’est ouvert ce lundi un atelier de trois jours à forte portée symbolique pour le football de l’Afrique de l’Est. Organisé conjointement par le CECAFA et la CAF, ce séminaire destiné aux responsables médias des Fédérations membres a réuni 23 participants issus de 11 pays. Un rendez-vous inédit dans la région, qui fait le pari de la montée en compétences pour accompagner les ambitions croissantes du football africain.

Hussein Mohammed, président de la Fédération kényane de football (FKF), a donné le coup d’envoi des travaux en soulignant la portée de l’événement. « Ce n’est pas une simple réunion, mais une déclaration claire en faveur du professionnalisme et de l’apprentissage continu », a-t-il affirmé. À l’heure où la zone CECAFA se prépare à accueillir le CHAN 2025 et la CAN 2027, le moment semblait opportun pour renforcer les outils de communication des fédérations.

Intervenu en visioconférence, Lux September, directeur par intérim et responsable des télévisions et de la communication à la CAF, a encouragé les participants à capitaliser sur cette opportunité. « Il ne suffit pas d’apprendre, encore faut-il mettre en pratique ce que vous aurez acquis une fois rentrés chez vous », a-t-il insisté, saluant au passage le travail de coordination mené par la CECAFA.

Même son de cloche du côté d’Auka Gecheo, directeur exécutif de la CECAFA, qui a tenu à remercier la CAF et son président, Dr Patrice Motsepe, pour leur engagement constant dans les projets de renforcement des capacités. Il a aussi salué les efforts des 11 associations nationales qui ont répondu présentes.

Pour animer les séances de formation, deux figures bien connues de la sphère CAF ont été mobilisées : Charlotte Pelagie Eyoum, responsable médias, et le consultant Mondher Chaouachi. Ensemble, ils encadrent les ateliers et partagent leurs expériences du terrain continental.

Les premiers retours des participants traduisent un réel engouement. Abdella Mohamedali Abdela, représentant la Fédération érythréenne, confie : « Je suis heureux d’avoir enfin une telle opportunité de progresser. » Même enthousiasme chez Sarah Jacob, venue du Soudan du Sud : « C’est une chance précieuse pour apprendre de nouvelles approches en matière de communication. »

Venus du Kenya, du Rwanda, de Zanzibar, de Tanzanie, de Somalie, d’Érythrée, du Soudan du Sud, du Soudan, du Burundi, de Djibouti et d’Ouganda, les participants poursuivront leurs travaux jusqu’au 30 avril. Un atelier, certes, mais surtout un signal fort : celui d’un football régional qui entend maîtriser sa narration autant que son avenir.