Okello Brille, l’Ouganda S’impose et Prend les Commandes du Groupe C

L’Ouganda a pris la tête du Groupe C avec une victoire maîtrisée 2-0 face au Niger, lundi soir au stade national Nelson Mandela, signant ainsi ses deux premières victoires consécutives en CHAN de son histoire et renforçant sa position vers les quarts de finale.

Allan Okello a ouvert le score pour les locaux à la moitié de la première mi-temps, juste après avoir vu son penalty arrêté — avant que Joel Sserunjogi ne scelle le succès par une frappe puissante juste avant l’heure de jeu.

Ce résultat, combiné à la victoire 2-1 de l’Afrique du Sud contre la Guinée plus tôt dans la journée, propulse l’Ouganda à six points en trois matches, devant l’Algérie (quatre points, deux matches), l’Afrique du Sud (quatre, deux) et la Guinée (trois, trois), tandis que le Niger reste lanterne rouge avec zéro point.

L’Ouganda a démarré avec détermination et largeur dans son 4-3-3. Jude Ssemugabi a failli ouvrir le score à deux reprises — un coup de tête hors cadre suite à un centre d’Herbert Achayi (11’) et une tête juste à côté en seconde période (48’) — tandis qu’Enock Ssebagala animait le milieu de terrain avec dynamisme.

Le tournant de la première mi-temps survient à la 20e minute lorsque Reagan Mpande est fauché dans la surface.

Après un examen VAR confirmant la faute et un carton jaune pour Adamou Djibo (23’), Okello se présente au penalty, mais Mahamadou Tanja plonge bien et détourne le tir du pied gauche. L’Ouganda ne s’attarde pas sur cette occasion manquée.

Deux minutes plus tard, sous une pression intense, Okello s’infiltre dans la surface pour reprendre de la tête à bout portant (25’), un réflexe d’attaquant qui relance le momentum et fait vibrer le stade.

Joel Mutakubwa repousse une tête puissante de Mohamed Abdouramane (27’) et se montre vigilant pour capter une tentative tardive en fin de match (90+7’).

Entre ces arrêts, la Syli Nationale peine à trouver la cible, avec Abdoul-Latif Goumey et Chamsoudine Loukmane Ali manquant le cadre depuis des positions prometteuses.

Le deuxième but ougandais met en lumière leur rapidité en transition. Récupérant le ballon au milieu de terrain, Okello lance une passe millimétrée à Sserunjogi, qui contrôle et envoie une frappe imparable dans la lucarne gauche aux abords des six mètres (56’).

Un but superbe qui reflète la supériorité de l’Ouganda et couronne la performance impressionnante d’Okello — buteur et passeur décisif.

L’entraîneur Morley Byekwaso avait demandé rigueur tactique et une cage inviolée, ses joueurs ont répondu présents.

Les défenseurs centraux Gavin Kizito et Hilary Mukundane ont été dominants dans les duels aériens, tandis que le latéral Achayi a parfaitement équilibré ses montées et ses retours, même si le Niger a connu son meilleur moment entre les 66e et 72e minutes grâce à plusieurs corners consécutifs. Mutakubwa a calmé les ardeurs adverses en fin de match malgré la fatigue.

Byekwaso a également géré intelligemment le banc avec les entrées d’Elvis Ngonde (56’) pour renforcer le côté gauche, Patrick Kakande (77’) pour renouveler l’énergie au milieu, puis Arafat Usama et Ivan Ahimbisibwe en temps additionnel pour faire courir le chronomètre.

Le Niger a tenté de réveiller son jeu avec notamment Salifou Danja à droite et l’entrée de Théodore Jules, mais la structure ougandaise est restée solide.

La discipline a été clé. Un carton jaune précoce pour Sserunjogi (8’) et plusieurs fautes ougandaises autour de la pause ont donné des opportunités au Niger, mais la défense locale a bien protégé sa surface et limité les angles de tir.

Avec deux victoires et deux cages inviolées depuis leur défaite inaugurale contre l’Algérie, l’Ouganda a lancé sa dynamique au meilleur moment.

Leader du groupe avec six points, il leur reste un match à disputer et leur destin est entre leurs mains. Okello compte désormais deux buts dans ce tournoi et une passe décisive, tandis que Sserunjogi marque aussi de son empreinte offensive.

Pour le Niger, c’est une deuxième défaite consécutive sans but marqué. L’équipe de Harouna Doulla a mis la pression sur coups de pied arrêtés et forcé des arrêts en fin de rencontre, mais un manque de précision dans la surface et ce penalty concédé après intervention VAR les condamne à réagir lors des prochains matchs pour éviter une élimination précoce.