Coupe du Monde des Clubs : Elias Mokwana rallume la flamme

Sous pression après une entame ratée face à Flamengo, l’Espérance de Tunis a parfaitement rectifié le tir. Vendredi soir, au GEODIS Park de Nashville, les Sang et Or ont signé une précieuse victoire (1-0) face à Los Angeles FC, relançant pleinement leur campagne en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Un succès que l’ailier sud-africain Elias Mokwana attribue avant tout à la solidarité du groupe.
« On a joué en équipe aujourd’hui. On a corrigé les erreurs du premier match, et cela a fait la différence, » a-t-il confié après la rencontre. « Ces trois points, on les savoure tous ensemble. »
Toujours aussi remuant sur son aile, Mokwana a été l’un des grands artisans du sursaut tunisien. Son activité incessante a déstabilisé les couloirs californiens, offrant à l’Espérance les espaces qui lui avaient cruellement manqué face aux Brésiliens (défaite 2-0). Plus organisée, plus disciplinée, l’équipe de Miguel Cardoso a affiché un visage conquérant.
L’éclair est venu à la 70e minute. À l’affût d’un ballon mal dégagé par la défense de LAFC, Youcef Belaïli ne s’est pas fait prier : frappe sèche du gauche au ras du poteau, Hugo Lloris est battu. Un but capital qui élimine les Américains de la course et permet à l’Espérance de revenir à hauteur de Chelsea avant l’ultime journée.
Mokwana, lucide, souligne l’importance de ce sursaut collectif : « On savait qu’il fallait se battre les uns pour les autres, pour le club et pour nos supporters. Ce soir, on a montré l’état d’esprit qu’il faut pour exister dans ce tournoi. »
Mardi, les champions de Tunisie joueront leur avenir face aux Blues de Chelsea, à Philadelphie. Une victoire les propulserait en quarts de finale pour la première fois de leur histoire. Un rendez-vous décisif, que l’Espérance abordera avec un moral regonflé — et l’intime conviction que l’union fait la force.