Mondial des clubs : Chelsea met fin au parcours de l’Espérance

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L’Espérance de Tunis quitte la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025 sèchement battue (3-0) par Chelsea mardi soir. Dans une rencontre décisive pour la qualification en quarts de finale, les Sang et Or ont résisté une mi-temps avant de plier face à l’efficacité clinique des Blues.

Jusqu’à la 45e minute, les Tunisiens faisaient plus que jeu égal avec leurs prestigieux adversaires. Mieux : ils ont incarné, avec discipline et bravoure, une Afrique qui ne renonce pas. Bechir Ben Said a longtemps tenu la baraque, repoussant tour à tour les tentatives d’Enzo Fernandez et de Romeo Lavia. Yassine Meriah, lui, a sauvé sur sa ligne ce qui ressemblait déjà à une ouverture du score inévitable.

Mais tout a basculé dans le temps additionnel de la première période. Enzo Fernandez, d’un coup franc subtilement brossé, a déniché la tête de Tosin Adarabioyo pour ouvrir le score (45e+1). Dans la foulée, une erreur d’attention a suffi à Liam Delap pour doubler la mise (45e+3). En deux éclairs, l’Espérance avait vu ses espoirs s’effondrer.

La seconde période, elle, fut un long calvaire. Chelsea, serein et déjà assuré de sa qualification avec un nul, a fait tourner. Et c’est l’entrant Tyrique George, tout en culot, qui a clos la marque d’un missile dans le temps additionnel (90e+2). Un troisième but anecdotique mais cruel, qui donne au score une ampleur sévère.

Pourtant, l’Espérance n’a pas trahi. Tactiquement en place, collectivement soudée, la formation de Maher Kanzari a montré que les clubs d’Afrique du Nord ont leur place dans ce genre de joutes. Le résultat est sec, certes, mais le contenu a de quoi nourrir des lendemains plus ambitieux.

Avec cette défaite, l’EST termine troisième du Groupe D, derrière Flamengo et Chelsea. Une élimination dès la phase de groupes, mais aussi une expérience précieuse sur la scène mondiale. « Notre objectif était d’apprendre de cette compétition », rappelait Kanzari avant la rencontre. Une déclaration qui résonne désormais avec gravité et justesse.

L’Espérance quitte les États-Unis sans victoire, mais avec une exposition internationale et des repères nouveaux. Une sortie sans éclat, mais digne.